La fête des morts

Extrait du livre " Les jardins du souvenir "

Regardez une belle vidéo pour la fête des morts :

 
 

Le 2 Novembre, c’est le jour des morts. La fête des morts, que l’on confond souvent avec la Toussaint, fête de tous les saints, qui est le premier novembre.

De tout temps et dans tous les pays, traditionnellement, il y a une journée dans l’année où l’on honore les défunts.

En France on va dans les cimetières qui se couvrent de chrysanthèmes.

En Pologne, on allume des bougies sur les tombes, et les cimetières sont ainsi illuminés dans la nuit.

En Chine, pour Qing Ming Jie, on apporte sur les tombes des aliments, de l’argent, pour que les défunts ne manquent de rien.

Au Mexique, " El dia de los muertos" , le jour de la fête des morts, qui est issu des rites Aztèques, associe offrandes, lumières, chants, chemins de fleurs…

Actuellement, Halloween, cette fête venue des États Unis, où elle a été apportée par les immigrants irlandais, est devenue une fête pour les enfants, pour exorciser la peur de la mort, une fête commerciale.

A l’origine, c’est une fête celte, donc une fête de nos ancêtres les gaulois, qui marquait la fin de l’année. " Saowin ". Pendant trois jours, il y avait un pont entre les vivants et les défunts, qui pouvaient rendre visite aux vivants.

Comme tous les feux des foyers étaient éteints pendant ces trois jours, pour marquer le passage à l’année nouvelle, on laissait la porte entrouverte, on posait une lanterne devant la maison afin que les âmes des défunts puissent trouver leur chemin. Et parfois, c’était une lanterne creusée dans une citrouille….

Aujourd’hui, nous pouvons honorer les défunts en fleurissant leur tombe, en cultivant leur souvenir.

Mais la meilleure nourriture pour les défunts, c’est ce qui vit dans le cœur et l’âme de ceux à qui ils ont été liés par les liens du sang ou par l’affection : nous pouvons décider de cultiver l’amour, la compassion pour les limites de ceux qui nous font souffrir, cultiver une joyeuse sérénité malgré les difficultés que nous rencontrons

Alors, en écho aux lanternes déposées à leur intention, la clarté de notre propre esprit sera une lumière sur le chemin des défunts.

Clara Naudi

Le jour des morts autrefois