Oui, tout est dans le "trop", qui est différent pour chacun.
Il est normal, dans le processus de deuil de traverser des périodes où on pense beaucoup au défunt, où on recherche même activement son souvenir en regardant des photos, des films qui rappellent le temps passé, en touchant les objets qu’il ou elle aimait, en allant sur les lieux où l’on a vécu des moments heureux ensemble….
Il s’agit là des manifestations de l’attachement, et la majorité des êtres humains sont attachés à celles et ceux qu’ils aiment.
Cependant quand cela dure, cette énergie d’attachement, comme son nom l’indique, peut attacher le défunt au monde terrestre, à ses amours passées, et être un obstacle sur son propre chemin dans l’au-delà.
Certains peuvent demander au défunt de les aider dans leurs difficultés de leur vie terrestre.
Il y a un moment où l’on peut passer de "Aide moi" à "Comment puis-je t’aider?"
A la mort, l’âme essaie de se dégager du monde de la matière terrestre pour s’élever vers les sphères spirituelles. Aussi, c’est au niveau spirituel que doit se situer le contact entre les vivants et les morts.
La seule façon pour les vivants de lui venir en aide est ce qu’on appelle la lecture aux morts. En effet, les esprits lisent les pensées des êtres humains.
Mais seules les pensées de nature spirituelle sont une nourriture pour les pensées des défunts, et de plus, il faut que ces pensées soient issues de l’âme et de l’esprit des personnes auxquelles le mort a été lié pendant sa vie par les liens du sang, ou par la sympathie ou par l’amour.
D’où l’importance, non seulement pour nous même mais aussi pour les êtres aimés défunts, que nous ayons un intérêt pour les choses spirituelles ou que nous fassions l’effort d’acquérir le savoir et le savoir-faire dans ce domaine.
Nos pensées deviennent alors la source où les défunts peuvent se désaltérer. C’est ainsi que se tisse un lien véritable entre les vivants et les morts.